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LE CHANT QUE VOUS ENTENDEZ EST LE CHANT DE REGIMENT HISTORIQUE DE LA 2èmeDIVISION BLINDEE
 
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 Les origines de la 2ème DB

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74philippe74
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74philippe74


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MessageSujet: Les origines de la 2ème DB   Les origines de la 2ème DB EmptySam 20 Juin - 16:49

La libération de Strasbourg demeure liée à l'épopée de la 2e DB et de son chef, le général Leclerc (1902-1947), un personnage qui s'est imposé dès le début de sa carrière militaire comme un meneur d'hommes et un cavalier impeccable.
Issu d'une famille de hobereaux picards, les Hautecloque, imprégné d'une solide tradition militaire, le maréchal Leclerc a fait Saint-Cyr (1922-1924), il a obtenu en 1939 le rang de capitaine après avoir cherché le baroud au Maroc, et il a suivi l'Ecole de Guerre. Fait prisonnier par les Allemands près de Cambrai en mai 1940, il parvient à s'évader, et il est blessé en Bourgogne le 15 juin 1940. Il entre alors en clandestinité et devient l'un des premiers officiers à rejoindre le général de Gaulle à Londres, par l'Espagne et le Portugal.


La conquête de Koufra et du Fezzan

Il se voit confier la mission de rallier l'AEF (Afrique Equatoriale Française) à la France libre. Dès le 27 août, il prend le contrôle de Douala, puis de l'ensemble du Cameroun, après avoir été promu colonel. Le 9 novembre, il prend de force Libreville, amère victoire qui fait plusieurs dizaines de morts, ce qui entraîne le ralliement de l'ensemble du Gabon et de l'AEF. Le 1er décembre 1940, de Gaulle, venu à Libreville, le nomme commandant militaire au Tchad.
Désormais il se prépare à attaquer les Italiens au Fezzan. Après l'échec de deux raids, il entreprend une opération motorisée sur l'oasis de Koufra, place forte italienne dont l'aérodrome sert de relais entre la Libye et l'Ethiopie, mais située à 450 km à l'intérieur de la frontière. Elle est défendue par une garnison de 332 hommes. Leclerc ne dispose que d'un petit bataillon, composé de tirailleurs et de méharistes, mal équipés avec quatre mortiers à tir courbe et un seul canon de 75 mm. Après avoir contraint la compagnie mécanisée italienne (Sahariana) à se replier, il pratique pendant neuf jours (20-28 février 1941) une guerre des nerfs en harcelant jour et nuit la garnison avec son unique canon de 75, en le changeant régulièrement d'emplacement et en économisant ses coups, limités à 20 ou 30 par jour. Lorsque, le 1er mars, un officier italien se présente, Leclerc pénètre avec lui dans le fort qui se rend.

Constitution de la « Force L »

Le lendemain, il fait hisser le drapeau tricolore à croix de Lorraine. A cette occasion, Leclerc prononce le serment de Koufra, devenu le symbole d'une épopée, dans les termes suivants : « Jurez de ne déposer les armes que lorsque nos couleurs flotteront sur la cathédrale de Strasbourg ».
Quelques mois plus tard, il est promu général de brigade. En 1942, après une longue période d'inaction, il entreprend deux campagnes dans le Fezzan, avec près de 300 véhicules, en liaison avec les Britanniques, établis en Cyrénaïque et en Tripolitaine ; la première en février avec la prise de quatre postes, la seconde en décembre 1942 et janvier 1943, qui demande une longue et minutieuse préparation, afin d'exécuter l'ordre du général de Gaulle d'occuper le Fezzan pour le placer sous administration française. Il s'agit pour lui d'entraîner ses troupes à la guerre du désert et de répandre un sentiment d'insécurité chez les Italiens. Le 16 décembre 1942, il engage la seconde campagne, au cours de laquelle il conquiert le Fezzan en l'espace de trois semaines.
Après le débarquement américain en Algérie le 8 novembre 1942, ses troupes sont intégrées en février 1943 à celles de la VIIe Armée britannique, qui leur fournit équipements et matériel pour la campagne de Tunisie. La colonne Leclerc devient alors la « Force L », composée de 2 500 hommes, une brigade motorisée légère. Articulée en trois groupements, elle pénètre en Tunisie le 20 février. Elle parvient le 10 mars à arrêter une division blindée allemande à la passe de Ksar Rhilane, mais elle est sous-employée par les Britanniques jusqu'au 12 mai, fin de la campagne de Tunisie contre l'Afrikakorps de Rommel.

La naissance de la 2e DB

Après la campagne de Tunisie, Leclerc a acquis une véritable aura, et de nombreux évadés de France s'engagent dans ses troupes, ce qui rend jaloux la plupart des officiers supérieurs et généraux de l'ancienne Armée de l'Armistice. Pour éviter que sa popularité ne devienne périlleuse pour le général Giraud, mis au pouvoir à Alger par les Américains, les autorités d'Alger décident d'exiler la Force L de la Tunisie à la frontière libyenne, où elle prend le nom de 2e Division française libre. Leclerc est promu général de division le 25 mai 1943 par de Gaulle, rival de Giraud.

Soutien logistique américain

Fin août, il transporte son unité au Maroc, où elle prend le nom de 2e Division Blindée (2e DB), équipée par les Américains et formée de 16 000 hommes, 3 000 véhicules dont 250 chars. Elle est installée à Temara près de Rabat. Elle est composée d'unités venues du Tchad et de Syrie, auxquelles s'ajoutent des volontaires recrutés en Afrique du Nord et des évadés venus de France, dont un certain nombre d'Alsaciens qui sont passés par l'Espagne.
Pour atteindre les normes américaines, Leclerc y adjoint des unités issues de l'Armée d'Armistice stationnées en Afrique du Nord. Il s'agit d'hommes d'origine, de formation et de convictions très diverses. L'amalgame est favorisé par l'exigence de la formation technique et tactique et la commune volonté de libérer le territoire national. Leclerc parvient à faire de la 2e DB une unité d'une remarquable cohésion.
Cependant Leclerc doit concilier sa volonté d'être un instrument de la politique française avec l'obligation d'être une division de l'armée américaine et d'apprendre à obéir à une hiérarchie opérationnelle américaine, qui assure son soutien logistique et aérien au quotidien.
En avril 1944, la division est transférée en Angleterre, où elle affine son entraînement dans le Yorkshire de mai à juillet au sein de la IIIe Armée du général Patton. La 2e DB est alors totalement intégrée à l'armée américaine.

La bataille de Normandie

Seule unité française à être engagée en Normandie, la 2e DB débarque le 1er août 1944 à Utah Beach. Tous les chars portent des noms glorieux de batailles illustres du passé.
Après son arrivée au Mans le 9 août, Leclerc engage l'offensive sur Paris. Il articule la 2e DB en quatre groupements interarmes. Le baptême du feu a lieu le lendemain contre la 9e Panzerdivision. Le bilan est lourd le premier soir : 23 tués, 25 blessés et 14 chars détruits. Le 12, la 2e DB mène de durs combats contre la 116e Panzerdivision autour et à l'intérieur de la forêt d'Ecouves. Le soir elle libère Argentan. Puis du 14 au 18 août elle piétine. Pour son premier grand engagement la 2e DB a payé un lourd tribut avec la perte de 615 hommes tués, blessés ou disparus et de 45 chars. Mais le bilan côté allemand face à la 2e DB, soutenue par l'appui aérien américain, est nettement plus lourd : 4 500 tués, 8 800 prisonniers, 117 chars et 700 véhicules détruits.

La libération de Paris

Alors qu'il est à proximité, Paris se soulève le 18 août. Leclerc piaffe d'impatience et va jusqu'à la désobéissance aux ordres du commandement américain. Sans consulter ce dernier, il envoie une forte reconnaissance sous les ordres de Guillebon, avec mission d'entrer dans Paris. Ce n'est que dans la soirée du 22 que Leclerc obtient du général Bradley, commandant le 12e Groupe d'armées américain, l'autorisation de marcher sur Paris, avec ordre d'y entrer le 24. Il arrive le lendemain vers 15 h à Rambouillet après avoir parcouru 180 km à un train d'enfer. Le 24 le capitaine Dronne arrive à 22h30 à la préfecture de Paris, puis le 25, deux colonnes pénètrent dans Paris dans l'enthousiasme populaire et enlèvent les derniers points fortifiés allemands. Le général Leclerc établit son PC à la gare Montparnasse. Le soir, il reçoit à la préfecture la capitulation du général von Choltitz, un moment inoubliable pour lui et pour les Parisiens en liesse. Le 26, la 2e DB couvre le grand défilé, puis jusqu'au 30, elle dégage la région au nord de Paris.

La campagne de Lorraine

La 2e DB ne s'attarde pas à Paris. Après une semaine de reconstitution des effectifs par de nombreux volontaires (dont les deux fils aînés du général), qui forment trois escadrons FFI affectés à chacun des groupements tactiques et après remise en état du matériel, la division reprend place dans le 15e Corps de la IIIe Armée américaine. Elle a pour mission de couvrir le flanc sud de la IIIe Armée. Le 12 septembre, elle prend Vittel et le lendemain elle détruit, grâce au soutien aérien américain, la 112e Brigade de chars Panther à Dompaire et fait sa jonction avec les forces françaises du général de Lattre de Tassigny à Montbard.
Après le franchissement de la Moselle le 21 septembre, l'offensive alliée s'arrête. En moins de trois semaines, la 2e DB a parcouru 300 km. L'avance rapide a allongé les voies de communication et la logistique ne suit plus. De plus, la IIIe Armée est venue buter sur une ligne défensive établie par les Allemands en avant du massif vosgien. La 2e DB est au contact de la Wehrmacht sur une ligne qui s'étend de la Vezouze à Rambervilliers. Elle vit alors cinq semaines d'inactivité moralement pénibles sous la pluie et dans le froid.

La charge sur Strasbourg

C'est à ce moment que Leclerc mûrit son plan pour la prise de Strasbourg. Après avoir rencontré le général Patch, chef de la VIIe Armée américaine à laquelle est désormais rattachée la 2e DB, il obtient l'autorisation de libérer Strasbourg. Le 31 octobre, il enlève Baccarat, par une charge de grand style, un véritable chef-d'oeuvre tactique qui suscite l'admiration des Américains, après avoir écrasé le dispositif antichar couvrant la ville.
Les deux semaines suivantes, ses formations tâtent partout le dispositif ennemi afin de déceler un point faible susceptible de rupture.
L'offensive alliée débute le 13 novembre et comprend trois grandes phases pour la 2e DB.
Dans l'action, son éternelle canne à la main, Leclerc suit les sous-groupements qui bénéficient d'une large initiative. Par sa présence, il galvanise et donne l'élan au bon moment. Pour lui, Strasbourg est depuis Koufra le but ultime, sacralisé, synonyme de libération définitive de la patrie opprimée. Du 13 au 18 novembre c'est la rupture, une progression meurtrière, d'autant que l'aviation ne peut intervenir en raison des conditions météorologiques.
La 2e DB s'empare de Badonvillers le 17 et de Cirey sur Vezouze le 18, avec des ponts intacts. Du 19 au 22, c'est l'exploitation de cette percée vers Saverne. Le 19, Leclerc lance se groupements, au sud vers le Rehtal et Dabo par une effroyable route de montagne peu propice aux blindés, ce qui permet à Massu d'arriver à Dabo le 21 au matin, au centre vers Phalsbourg pour fixer l'adversaire, et au nord vers la Petite Pierre (Rouvillois). Le 22 Saverne est prise par une manoeuvre en tenaille depuis l'est, tandis que Leclerc installe son PC à Birkenwald.
Le 23 à 7 h 15, sous la pluie et dans le brouillard, les troupes s'élancent sur 5 axes vers Strasbourg, dont la prise sera enseignée comme un véritable exploit pendant des décennies dans les écoles militaires. Elle vaudra à Leclerc une popularité immense, encore accrue après sa mort tragique dans un accident d'avion le 28 novembre 1947. (Pour le déroulement, cf. l'article de Jacques Granier en pages 5, 6 et 7).

La bataille d'Alsace

Après cette brillante épopée, Leclerc contribue par sa fougue à susciter des tensions avec de Gaulle et surtout avec le général de Lattre, qui commande la Iere Armée française. Il se dirige vers le sud dans l'espoir de rejoindre la Iere Armée française, afin d'encercler les forces allemandes encore établies dans les Vosges. Mais, privé d'infanterie, tant par la VIIe Armée américaine que par de Lattre, il ne parvient pas à percer vers Sélestat, d'autant que de Lattre fait arrêter ses troupes sur place. Il se fixe sur la ligne Erstein-Obernai du 12 au 29 décembre. Il se bat pour rester dans l'armée américaine et empêcher le rattachement de sa division à la Iere Armée française, car les deux généraux français ont chacun leur caractère.
Face à la contre-attaque allemande dans les Ardennes et dans les Vosges, la 2e DB repasse les Vosges enneigées et verglacées et s'installe en Lorraine où elle mène des combats sanglants dans un terrain difficile, enneigé et par un froid sibérien. Revenue en Alsace, elle aide à dégager Kilstett au nord de Strasbourg. Le 19 janvier, avant d'être mise à la disposition de la Iere Armée française, la 2e DB se déploie entre Benfeld et Erstein. Le 23 s'engage la bataille de Colmar. Leclerc dispose, outre de la 2e DB, de plusieurs autres unités. Les groupements progressent lentement. L'emploi des chars ne correspond pas à l'idée que s'en fait Leclerc, car ceux-ci ne passent pas dans la boue et sur le verglas. De plus, Leclerc s'inquiète des pertes subies par sa division. Celle de de Lattre est davantage touchée. Rien que le premier jour le franchissement de l'Ill à Illhaeusern lui coûte 135 hommes. Leclerc reproche à de Lattre le mauvais emploi de ses chars. La 2e DB termine la bataille de Colmar à Fessenheim au sein du 21e Corps d'Armée US, plus prudent dans la gestion des risques.
Durant deux mois, la 2e DB a connu des heures sombres : elle est contrainte à un combat limité, en appui de l'infanterie et sans couverture aérienne en raison des conditions météorologiques. Les combats ont été sanglants et les pertes disproportionnées.

Le final de Berchtesgaden

Le 12 février, après la fin de la bataille pour la poche de Colmar, la 2e DB quitte l'Alsace pour la région de Metz, où elle est mise au repos dans le cadre de la préparation du franchissement du Rhin, une mission qui enchante Leclerc. Mais le 28, il est remis à la disposition du gouvernement français et la 2e DB fait mouvement vers Châteauroux pour réduire la poche de Royan qui interdit l'accès au port de Bordeaux dont les Américains ont besoin. Les blindés et l'artillerie de la 2e DB sont mis à la disposition du général Larminat, commandant des troupes de l'Atlantique. Leclerc, promu général de corps d'armée, a beau protester, car il estime que là n'est pas sa mission, il doit obéir. Jusqu'au 21 avril, la division, sous-utilisée, se bat à Royan en appui des unités FFI, avec des pertes sensibles.
Ce n'est que le 22 avril 1944 qu'elle reçoit enfin l'ordre de se porter en Allemagne, pour participer à l'hallali. Une dernière prouesse logistique lui permet en neuf convois s'étirant sur 1 200 km de rejoindre le 21e Corps d'Armée de la VIe Armée US en Bavière dans la région du lac Ammersee. Il passe à Dachau et prend des dispositions pour alléger la misère des déportés français mis en quarantaine avant d'être libérés. Contrairement aux ordres du commandement américain, il fonce sur Berchtesgaden, le nid d'aigle de Hitler, qu'il atteint le 4 mai et où il accueille peu après les Américains furieux. Ainsi s'achève son épopée.
Le 24 mai, Leclerc rejoint la France. Le 18 juin, les Parisiens acclament Leclerc placé en tête du défilé commémorant « l'Appel » du 18 juin 1940. Le 22 à Fontainebleau, il fait ses adieux à la 2e DB dont Dio, son fidèle compagnon des années sombres, prend le commandement. Il salue ses morts : 1687 tués dont 108 officiers. Cette Division a vécu en fonction d'une mystique : la libération de la France.

Sa carrière après la guerre

Alors qu'il souhaitait le poste de résident général au Maroc, de Gaulle l'a désigné pour commander le corps expéditionnaire d'Extrême-Orient, avec une mission très difficile : rétablir la souveraineté française en Indochine, dans un pays où a été proclamée la république. Ayant compris l'évolution des mentalités pendant la guerre, il oeuvre en faveur d'une indépendance progressive. Le 2 septembre 1945, il signe pour la France, sur le Missouri, la capitulation du Japon.
De juillet à décembre 1946, il exerce les fonctions d'inspecteur des Forces terrestres en Afrique du Nord.
Puis, à la demande de Léon Blum, il retourne au Vietnam pour une mission exploratoire. Le gouvernement français lui propose en janvier 1947 les fonctions de commissaire, mais il les refuse devant l'absence de réponse claire quant à la politique à mener. Après 1945, il a en effet perçu la profondeur du changement et l'intensité des aspirations nationales et sociales dans l'Empire français.
En avril 1947, il devient inspecteur des forces terrestres, aériennes et navales en Afrique du Nord et entre le 1er juillet au Conseil Supérieur de la Défense Nationale. Il y défend l'oeuvre de la France et multiplie les voyages en Afrique du Nord.
Après avoir participé aux cérémonies du 3e anniversaire de la libération à Strasbourg, il embarque le 28 novembre 1947 à Oran pour Colomb-Béchaar sur un avion baptisé Tailly, malgré la menace d'un vent de sable. L'appareil, privé de visibilité, percute un talus et s'enflamme. Il n'y eut aucun survivant. Une brillante carrière était brutalement brisée dans les sables du désert.


Les origines de la 2ème DB Histoi10Un détachement de la 2e DB dans ce qui est devenu la rue Auguste Lamey donnant sur la place de la République, à Strasbourg.(Photo archives municipales)

Les origines de la 2ème DB Histoi11Le général Leclerc place Kléber lors de la première cérémonie militaire de Strasbourg redevenue française.(Photos archives municipales)

Les origines de la 2ème DB Histoi12Le char «Strasbourg» arrive à bon port.
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